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Le Dripping laboratoire du geste

Jackson Pollock fit partit du mouvement de l’expressionnisme abstrait. En effet, ce mouvement reste très sensible et expressifs. L’art pour lui était une sorte de quête spirituelle.

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Alors que l’abstraction élimine le sujet figuré, je cherche à retrouver une matière susceptible de le mener plus loin. Je me confronte à la surface vide de la toile afin d’y donner son propre sens. Le tableau devient individu à part entière et me parle au-delà de ma création. Cette forme d’art me permet de communiquer  mes émotions, d’exprimer mon univers intérieur. Le dripping exerce sur moi une fonction libératrice et cathartique.

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A ces ambiguïtés, je devrais opposer qu’il reste le choix primordial de l’artiste. La direction que doit prendre notre ligne, la mobilité de notre outil, l’impulsion de notre corps restent des décisions qui nous sont propres, caractérisent à la fois ce que nous sommes et ce que nous ressentons au moment de peindre. Les formes, les espaces, les structures, évoluent en partie à leur manière en s’intégrant aux autres éléments picturaux, se fondant dans certains, en assombrissant d’autres ou en les recouvrant. Ce jeu de cacher et dévoiler est pour moi la preuve de l’existence du dialogue qui s’instaure entre l’artiste et son œuvre. Le dripping refuse le figuratifs. Les formes s’étendent à l’infini sans devoir reprendre les sujets classiques. L’abstraction qui résulte de mes gestes  est totale. De ce fait je reste totalement libre de toutes les contraintes imposées par beaucoup de mouvements artistiques.

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Thierry PORTAL

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